Suite d’une série
Le projet atypique est la suite logique de ma première série Bambie dans le métro, cette fois-ci, avec des accessoires plus « encombrants » mais tout aussi sans rapport les uns des autres.
Préambule
Depuis le début de l’année, j’ai commencé à réfléchir à faire une suite de ma série Bambie dans le métro, car j’ai aimé le concept et le résultat que ça a donné, sans compter les retours positifs et une publication dans un magazine pour une des photos.
Alors, mon cerveau gamberge en permanence depuis ce temps là. Les idées me viennent, certaines restent, d’autres s’en vont… Tiens.. une vieille paire de ski en bois, pourquoi pas.
Les accessoires
Et si tous les accessoires seraient anciens, par rapport au lieu du shoot, de la modèle et de son style? Pas mal ça!
Donc, je me mets à réfléchir sur le genre d’accessoires qui seraient quand même transportable dans un endroit où il y a du monde. Et de là, je pense à une vieille TV des années 60, un vieux set de salon, un vieux magazine etc etc et …. une baignoire! Transportable on a dit? elle est sur roulette, alors ça roule!
La fameuse baignoire
Tout ça prend du temps pour la recherche, car trouver des accessoires de ce type n’est pas chose facile, sauf si un certain magasin est spécialisé dans ce domaine. Et là, bingo, en parcourant mon quartier, je tombe sur Deuxièment qui a une montagne de meubles anciens en tout genre. Alors, je lui soumets ma liste et quelques jours après, il me rappelle pour me dire qu’il avait tout ça de disponible. Génial!
L’équipe
Ayant des accessoires plutôt ancien, et souhaitant avoir un contraste dans la série, je voyais une modèle jeune, blonde de préférence, habillé plutôt « Fashion » et un maquillage très coloré, voir éclatant.
Je commence mes recherches sur différents sites de modèles et après plusieurs rencontres et désistement (de dernière minute…), je tombe sur la fille parfaite pour le rôle : Zoé.
Ensuite, il me faut une maquilleuse, une coiffeuse et des assistants pour m’aider à placer les accessoires pour chaque scènes, ainsi qu’un caméraman pour filmer tout ça car je voulais faire un Making Of de cette journée.
Je me tourne vers le Collège Lasalle (où j’avais étudié l’infographie en 1997) car je sais qu’ils ont des formations en maquillage, coiffure et vidéo.
Je rencontre plusieurs personnes et je finis par choisir chaque membre de l’équipe (Sophie pour la coiffure, Milena pour le maquillage et Khalil pour la vidéo).
Deux assistants photos seront également de la partie, dont un que je connaissais pour avoir travailler avec lui sur d’autres shootings et un de ses amis est aussi assistant: Guy et Phannasofea.
L’équipe
Le lieu, la date et l’heure
Reste ensuite à trouver le lieu. Où y’a t-il beaucoup de monde à Montréal? mis à part dans le métro bien sur, pour changer de la 1ère série. Je shoot en juillet… c’est l’été, il y a donc plein de touristes partout. La rue Sainte-Catherine ! Une des rues les plus grandes de la ville et l’une des plus achalandées aussi. Parfait.
Sur plusieurs jours, à plusieurs heure différentes, je me rends sur les lieux pour trouver l’emplacement exact. Je finis par remarquer aussi qu’à telle heure, le soleil est à droite, et quelques heures plus tard, il se trouve de l’autre côté… il ne faudra donc pas se tromper.
Étant donné que je vais shooter dans la rue, je me renseigne auprès de la ville de Montréal pour savoir si il faut un permis. Et heureusement, car premièrement, il en fallait un et deuxièmement, lors de la prise de ma dernière photo, 2 policiers sont arrivés. Ils ont contrôlés mes papiers et tout était en règle. fiou! Ils étaient très sympa par ailleurs.
Avec la police
Le shooting
Tous les accessoires et objets nécessaires étaient stockés juste à côté de l’endroit où on shootait (un grand merci à Stéphane).
J’avais fait un plan détaillé de chacune des 8 photos avec tout ce qu’il fallait apporter à chaque fois, ce qui nous a bien aidé.
Les piétons étaient assez intrigués en voyant le shooting et quand est venu l’heure de la baignoire, on avait un paquet de monde qui nous regardait. C’était plaisant :¬)
D’ailleurs en parlant de la baignoire, il fallait bien sur qu’elle soit rempli alors j’ai dû faire appel à la ville de Montréal afin qu’ils puissent ouvrir une borne fontaine (que j’avais fait réservé pour l’occasion). Une bouteille complète de bain moussant à été versé dedans pour la mousse.
Le bain moussant
Pour terminer
Alors voilà en gros le résumé de cette série qui s’étale de janvier 2010 à juillet 2010. Tout un travail. Mais je suis tellement content du résultat ! C’est exactement ce que j’avais en tête. Tout comme la 1ère série, aucunes retouches n’ont été faites, si ce n’est la chromie pour avoir le contraire par rapport au traitement croisé. Donc, qui tire sur le rouge/orange.